Mots clésARBUSTE, CONTROLE DE LA CROISSANCE

RésuméLa forme de la plante, et donc son architecture est l'une des composantes majeures de le la qualité visuelle des plantes en pot d'ornement. Une nouvelle méthode d'analyse de l'architecture de la plante a été développée. Elle permet de décrire de manière quasi- exhaustive l'architecture du rosier buisson à l'échelle de la plante et de l'axe et de générer un grand nombre de variables dont plusieurs sont inaccessibles manuellement. Une analyse de QTL (Quantitative Trait Locus) a été réalisée à partir de cette méthode de phénotypage innovante.
Pour évaluer une large diversité allélique ainsi que l'effet du fond génétique sur la détection de QTLs, deux populations en ségrégation connectées et remontantes ont été utilisées. Le nombre de QTLs par variable a varié de trois pour le nombre d'axes déterminés (NbDetA) à sept pour l'angle d'insertion des axes longs d'ordre 2 (AngLA2), toutes populations confondues. Cinq nouveaux QTL ont été détectés pour l'angle d'insertion des axes ; ils étaient localisés sur les groupes de liaison 2, 6 et 7. Le QTL localisé sur le groupe de liaison 7 co-localisait avec RhBRC1, un répresseur de la ramification. Les QTLs impliqués dans le contrôle de la ramification et l'élongation de la tige co-localisaient également avec RhBRC1, soulignant sa nature pléiotropique. Des QTLs spécifiques à une année ont aussi été détectés, expliquant ainsi les interactions génotype x année observées pour le nombre d'axes courts d'ordre 3 et AngLA2 d'un point de vue génétique. Un effet du fond génétique sur la détection de QTL a également été mis en évidence. Ces nouvelles connaissances devraient aider à mieux raisonner les programmes d'améliorations génétiques pour l'architecture et donc la forme du rosier buisson.