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Recherche et résultats

Contributions de l'Institut

Interest of semiochemicals against Frankliniella occidentalis in ornamental crops [Intérêt des substances sémiochimiques contre Frankliniella occidentalis en cultures ornementales]



AuteursMAUGIN Emilie , GIRAUD Marie , LEGRAND Charline , DEOGRATIAS Jean-Marc

Année2023

Type de documentContribution à un colloque

SourceIOBC-WPRS "Integrated control in protected crops, temperate and mediterranean climate", Brest : 27-31 août 2023

StationASTREDHOR SUD-OUEST




Mots clésCULTURE SOUS SERRE, DEFENSE DES CULTURES, EXPERIMENTATION, FRANKLINIELLA, HUILE ESSENTIELLE, METHODE DE PROTECTION, THRIPS

RésuméLe thrips Frankliniella occidentalis est le principal ravageur des cultures sous serre dans la production horticole. Les stratégies de lutte intégrée utilisent principalement des lâchers massifs de phytoséiides pour contrôler le stade larvaire du ravageur. Cependant, le stade adulte, dont la durée de vie est beaucoup plus longue, n'est pas visé par cette approche. Sa lutte nécessite des méthodes combinées, dont une partie pourrait être l'exploitation de composés sémiochimiques. Cette étude a été initiée pour déterminer les réponses du WFT aux composés odorants des plantes, des indices essentiels dans la recherche de l'hôte du thrips. Des tests en laboratoire, en cage et en serre ont permis d'étudier les propriétés biologiques des huiles essentielles de thym (Thymus zygis), de gaulthérie (Gaultheria fragrantissima) et d'origan (Origanum compactum) à 1 % et 0,1 %, ainsi que du thymol. Ces expériences ont mis en évidence les propriétés répulsives de T. zygis et de G. fragrantissima (61,5 % et 60,7 % respectivement). En cage, l'application pure d'huile essentielle de thym par diffusion passive induit une diminution de 75% de l'activité de ponte. L'application active par nébulisation à froid de l'huile essentielle améliore cette efficacité (-89 % de larves sur les feuilles). Des essais en serre ont confirmé leurs propriétés répulsives en diminuant le piégeage des adultes sur des pièges appâtés par des odeurs (81% avec le thym et 33 % avec la gaulthérie). À plus grande échelle, la dissuasion de la ponte n'a pas été démontrée. Seule une modification de la répartition des dégâts a été observée lorsque le thym a été nébulisé dans une culture de verveine. Bien que le thymol soit le composé le plus prometteur pour une utilisation comme répulsif contre le WFT, son homologation pour une utilisation par les producteurs est complexe. Un nouveau projet propose de travailler sur une approche "push-pull" en utilisant des composés nouvellement formulés dans les cultures de verveine. Les premiers résultats sont prometteurs.